Résultat obtenu par notre cabinet d'avocat : par 17 décisions la Cour d'appel de Montpellier, vient de donner raison aux salariés licenciés par INTEL en 2016 : les Juges  rappellent qu'il n'est pas d'exception à l'obligation d'une entreprise de chercher à reclasser les salariés, avant de prononcer leur licenciement pour motif économique.
A fortiori, une entreprise appartenant à un Groupe tel qu'INTEL, cumulant des millions, voire des milliards de bénéfices et dividendes, il n'est pas justifiable qu'aucune mesure n'ait été prise pour éviter ces licenciements.
Au demeurant, les salariés faisaient valoir l'incongruité du motif économique allégué par une prétendue réorganisation nécessitant la fermeture de l'établissement de Montpellier et par suite le licenciement de tous ses salariés, ingénieurs, software, R&D, alors que dans le même temps le secteur était déjà en plein boom via  l'internet des objets connectés notamment.
L'inspection du travail comme le Ministère de l'emploi, puis le Tribunbal administratif et la Cour d'appel administrative avaient tous déjà invalidé, entre 2016 et 2019, les licenciements ainsi prononcés, des salariés détenant un mandat.
La Cour d'appel de Montpellier a ainsi jugé dans le même sens, condamnant fermement l'entreprise à verser des dommages et intérêts aux salariés, à la mesure de leurs préjudices, en fonction de leur ancienneté.